Et bien voilà , j'ai réussi à retrouver les chants qui ont tant "bercé" notre formation de jeunes soldats......

J'espére que cela vous rappellera certains tours de drapeau...!


 

 

Debout les paras

 

Debout, les paras,
il est temps d' s'en aller,
Sur la route au pas cadencé.
Debout les paras,
il est temps de sauter,
Sur notre Patrie bien aimée.
Dans les prés, dans les champs,
Les pépins dans le vent,
La mitraille accompagnera nos chants.

Parachutiste, voit le ciel est clair
Serre les dents, il est temps de sauter.
Le stick est prêt, le stick est prêt,
Tout le monde ira, tout le monde ira.
Pas un ne se, pas un ne se, dégonflera.
Parachutiste, voit le ciel est clair,
Serre les dents, il est temps de sauter.

Pour venir avec nous, pas besoin d'être gros,
Il suffit d'avoir du culot.
Pour venir avec nous, pas besoin d'être grand,
Il suffit d'avoir un peu de cran.
C'est trop dur vous direz,
C'est trop fort vous penserez,
Allons donc un peu de bonne volonté.

Allons, les copains, avec tout le barda,
Dans l'avion qui mène au combat.
Surtout les copains, n'oubliez pas le pépin,
Car la haut y a pas de magasin.
Mais ne vous en faites pas,
Même s'il ne s'ouvre pas,
On se retrouvera
quand même tous en bas.


En passant par la portière

 

Il est là-bas en Algérie,

Un régiment dont les soldats, (bis)

A chaque instant risquent leur vie.

Parachutiste souviens-toi, oui souviens-toi :

Pour faire partie de cette élite,

Il faut bien être un peu cinglé ; (bis)

Il faut surtout pas s’fair’de bile,

Savoir bien boire et bien sauter. (bis)

 

Et après tout qu’est-ce que ça fout

Et on s’en fout, la, la, la...

En passant par la portière,

Parachutiste souviens-toi, oui souviens-toi.

Qu’un jour il pourrait se faire

Malgré toi, oui, malgré toi, la, la, la...

Qu’après une chute libre

Tu auras cessé de vivre, la, la, la...

Entorché dans l’atmosphère

Tu tomberas comme une pierre.

 

J’ai vu mourir un pauvre gosse,

À peine âgé de dix-huit ans, (bis)

Son pépin s’était mis en torche.

Il est mort en criant Maman, (bis)

Je lui ai fermé les paupières,

Recueilli son dernier soupir, (bis)

Et j’ai écrit à sa pauv’mère,

Comme un para savait mourir. (bis)

 

Et comme on n’a jamais eu d’veine,

Un jour l’pépin n’s’ouvrira pas, (bis)

Sur cette putain d’terre africaine,

À cent à l’heure tu t’écraseras. (bis)

On ramassera tes côtelettes,

Dans un grand sac à effets chauds. (bis)

On dira saperlipopette,

Ce gazier-là n’a pas eu d’pot. (bis)

On te mettra en quatr’planches,

Entortillé dans ton pépin, (bis)

Au cimetière de Maison Blanche

T’auras la gueule de tes copains, (bis)

T’auras les honneurs militaires

Et l’on mettra sur ton tombeau, (bis)

La croix de guerre réglementaire.

Et ce jour sera le plus beau, oui le plus beau.