Serge Pacaud - cl4

De la part de DEMONTOUX  (cl2) janvier 2024

 

 

Nouvelle production de notre camarade Demontoux (01.2022)

 

 

1968

 

 

 

 

 

Nous étions tous pareils, noirs, blancs, jaunes : aux normes.

 

Des quatre coins de France et quatre cardinaux.

 

Nous avions des accents à couper au couteau

 

Mais une seule langue, un plat, un uniforme

 

 

Notre pays laïc vivait en paix … prospère.

 

De Gaulle - vieillissant - de jeunes longues dents

 

Rêvaient de le croquer … à des jeunots, dedans

 

Leur caserne, on parla de tracts … voire de guerre ?

 

 

 

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Une révolte, (sire) ? … Une révolution ?

 

Alors, en peau d’lapin … car, excepté Grenelle

 

Et la Presse plus « libre » … une « confessionnelle

 

Ecole idéologue » a plongé la Nation

 

Au bas des classements … et De Gaulle en sa tombe,

 

Quand il n’est pas loué - jusqu’à la gauche - un comble,

 

A de quoi retourner sa face de Géant

 

Sur tous les nains venus nous mettre en ce néant

 

 

 

 

 

 

Patrick Demontoux

 

 

 


Oeuvre de Demontoux P. (cl2)

Décembre 2020

 

 

A « Cochise »
(*)
Il fut un lieu, jadis, d’austère et vraie justice 1
Un lieu plein d’équité, le seul que j’aie connu
Sans discrimination ... J’étais un ingénu,
Dix-sept ans, harmoniciste et plein de malice :
« Le déserteur » testa l’officier de service :
« De votre niveau, mieux que cet air malvenu,
Soyez l’un des meilleurs ! » m’avait-il prévenu.
« Je serai le meilleur ! » répliquai-je, sans vice
Devenu celui-ci 2 ... avec mes deux suivants
Nous fûmes, un dimanche et chez ce bon vivant,
Trois invités d’honneur en la famille exquise
Mon lieutenant, je viens enfin par ce sonnet,
Honorer le présent que vous m’avez donné :
Un maître bon et droit. Merci Monsieur « Cochise »
Patrick Demontoux
* Hélas décédé
1 EESGAA d’Auxerre
2 Major de la promo 6801

 

 

 


Oeuvre de Patrick Tévenart (cl 4)

 

Toulon  le 30 nov 2012

 

 

N°30                             LA GRANDE SOLITUDE MORALE              

  
 
                 La grande solitude morale
                 Est celle dont personne ne parle,
 
                 Elle vous surprend à n'importe quel moment
                 C'est dans ces moments là qu'il faut serrer les dents
 
                 Elle monte d'un seul coup et vous serre la gorge
                 Votre respiration devient comme un soufflet de forge
 
                 Il faut alors tout faire pour tenter de la controler
                 De maniére a se redresser pour ne pas sombrer
 
                 Ne pas se laisser prendre par cette subite tristesse
                 Qui vous interdit d'aller vers les moments de liesse
 
                 On se demande  aussi pourquoi vit-on sur cette terre
                 Car dans ces drames de tous les jours il n'y a rien à faire
 
                  On ne peut que s'accrocher à notre seul entourage
                  Quelqu'il soit, celui-ci n'a pas d'âge...
 
                  Jeunes  ou plus agés c'est leur présence qui importe
                  Et cela nous donne une force de vivre plus forte
 
                  Je pense toujours a ceux que j'aime le plus
                  S'ils n'étaient pas là, de ce monde je n'y serais plus....
 
                                                Patrick